Un diagnostic écologique de l’espace

Quelles sont les espèces résidantes dans cet espace ? Sont- elles sauvages ou cultivées ? Sont-elles indigènes ou invasives ?   Les lieux sont-ils adaptés aux fleurs et aux arbustes plantés ? Faut-il préserver ou même développer de nouveaux écosystèmes ? Toutes ces questions permettent à  ÖKOTOP d’établir un diagnostic écologique de l’espace qui lui est confié.

La nature du sol, le relief, l’emprise au vent, les ruissellements,  la présence ou non de pièces d’eau, mais aussi les autres espaces de nature à proximité entrent en ligne de compte dans son analyse. De même l’importance de la fréquentation humaine du site oriente le diagnostic comme l’histoire du lieu. On ne traitera pas de la même manière un bois communal et une friche industrielle.

Une analyse règlementaire et sociale

L’espace vert qu’il soit ornemental, récréatif ou purement naturel fait partie d’un ensemble complexe et sa gestion doit donc intégrer des aspects politiques, réglementaires et sociaux.

La gestion écologique d’un jardin public dans une ville nécessite de s’interroger sur l’aménagement et l’organisation du quartier, sur les équipements qui sont installés au sein ou autour de cet espace,  sur le fonctionnement des services publics, sur les cheminements des usagers, alors que dans un autre contexte la gestion écologique d’un espace près d’une école ou dans un milieu hospitalier soulèvera davantage de questions relatives à la sécurité ou à la santé.

Tous ces éléments s’intègrent également dans un  cadre légal en évolution constanteet qui induit une adaptabilité de la gestion.

une Étude de faisabilité 

Une fois le diagnostic biologique établit et les contraintes et les potentialités identifiées, le projet de gestion doit  présenter sur la base des attentes des commanditaires les faisabilités techniques. Le plan d’actions pouvant prendre de nombreuses formes, ÖKOTOP présentera plusieurs scenarii en indiquant les points forts et les points faibles de ce type de gestion.

Dans un contexte financier souvent contraint, le plan de gestion prendra également en compte les faisabilités financières avec une estimation  détaillée des coûts d’investissement, d’entretien, d’exploitation. Il mettra en avant les économies générées à court et moyen termes par cette gestion et proposera, dans certains cas, des modalités de financement avec la recherche de recettes comme des subventions spécifiques. Le projet intégrera aussi des critères juridiques de faisabilité, relatifs aux autorisations administratives et aux questions foncières.

Enfin, il prendra en considération les critères de certains labels ou bureau de certifications (norme iso, Effinature, label éco jardin …) afin de faire reconnaitre et valoriser les actions engagées.